J’ai envie de vous partager mon intérêt pour la culture sourde. Je ne sais pas d’où ça me viens mais j’y plonge avec délice. Je rencontre des gens très ouverts, qui se disent tous. Où le corps est un média de la parole, cette langue est autant sensuelle que crue. Je m’initie à la Langue des Signes Française (LSF) avec toutes ces subtilités, sa grammaire et le travail du corps.
En plus d’essayer d’échanger avec le monde sourd, je prends le temps de me documenter sur cette culture sourde riche et diverses. Mes premières lectures ont été les dictionnaires, l’information sur l’histoire qui entoure les sourds et bien sure des données du monde médical. Le choc, la claque, l’incompréhension. Oui, il a seulement peu de temps en France que les sourds accèdent aux regards des entendants car une bonne partie est géré par des entendants pour les sourds, c’est regrettable. Alors qu’aux U.S.A, les sourds ont développé une communauté riche et éduquée, ici en France c’est la misère. C’est un combat de chaque instant, pour avoir accès au bonne information, avoir un interprète.
Je me suis donc mise à lire des témoignages de personne sourde pour être au coeur de ce qu’ils ont traversé. J’ai lu d’abord le livre « Une clé sur le monde » de Victor Abbou, je vous en dirais plus dans un prochain article car je fais sa rencontre prochainement.
Puis » le cri de la mouette » d’Emmanuelle Laborit, ce livre est touchant. Il est écrit par une jeune femme de 22 ans dans les années 1993-1994, qui croque la vie à pleines dents et se raconte du plus profond de ces sensations. Encore une fois, le monde des entendants et le monde des sourds qui cherchent à communiquer ou pas. Merci pour ce témoignage simple et vivant. J’espère qu’Emmanuelle voit du changement depuis ces années-là et que maintenant qu’elle co-dirige l’International Visual Theatre (IVT) son souffle de vie nous permet nous entendant de pouvoir écoute le monde des sourdes.
Mot clé : sophrologie, cohérence cardiaque, psycho-thérapie, relaxation, bien-être, gestion du stress.